Événements dans la région de Lâayoune Sakia El Hamra

La visite Royale aux provinces du Sud

L’assainissement liquide et l’alimentation en eau potable à Dakhla, un pas vers l’amélioration des conditions de vie de la population et la protection de l’écosystème local

Les projets d’assainissement liquide et d’alimentation en eau potable à la ville de Dakhla constituent un pas important vers l’amélioration des conditions de vie de la population et la protection de l’écosystème local.

L’inauguration par SM le Roi Mohammed VI de ces projets témoigne de la Haute sollicitude dont le Souverain n’a eu de cesse d’entourer les provinces du Sud, notamment à travers des projets de qualification urbaine, d’assainissement liquide et de réalisation de stations de traitement des eaux usées, particulièrement dans les centres urbains.

Le projet du renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Dakhla vient ainsi répondre à la demande croissante en eau potable boostée par une urbanisation rapide.

Il porte sur la réalisation et l’équipement de six forages pour le prélèvement d’eau, la pose de 15 km de conduites, la construction d’une station de traitement et de déminéralisation d’une capacité de 17.000 m3/jour, ainsi que la mise en place d’ouvrages de distribution (trois réservoirs et deux stations de pompage).

Bénéficiant à plus de 106.000 habitants et doté d’une enveloppe budgétaire globale de 250 millions de dirhams (MDH), ce projet, financé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), prévoit également la réalisation d’ouvrages complémentaires de déminéralisation au niveau de la station de traitement existante, d’un débit de 9.500 m3/jour.

Pour sa part, le projet d’assainissement liquide de Dakhla est de nature à contribuer à la préservation de l’écosystème de la ville et ne manquera pas d’avoir un impact positif sur la santé, l’environnement et l’économie.

Ce projet, qui vient s’ajouter à ceux déjà réalisés dans le cadre du programme national d’assainissement liquide, contribuera certainement à l’amélioration de la qualité des eaux des fleuves et de baignade.

Il accompagne les autres projets structurants et les chantiers de développement que connaît la ville et qui contribueront sans doute à l’enclenchement d’une importante dynamique socio-économique au niveau de la région Dakhla-Oued Eddahab, et ce en application du nouveau modèle de développement des provinces du Sud.

Le lancement de ces projets d’envergure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision du développement urbain durable dans les différentes régions du Royaume, qui a pour objectif la protection du milieu écologique environnant.

Un montant global estimé à 2,2 milliards de dirhams a été alloué à la réalisation des projets d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement liquide dans les provinces du Sud durant la période 2016-2020.

Selon des données de la direction régionale du sud de l’ONEE (banche Eau), ces projets sont prévus dans le cadre du plan d’investissement de l’Office dans ces provinces.

Ainsi, dans la région Laâyoune-Sakia El Hamra, une enveloppe budgétaire de 868 MDH a été réservée à la généralisation de l’adduction d’eau potable au profit des localités qui sont actuellement approvisionnées en eau saumâtre ou desservies par des camions-citernes (93 MDH) et à la restauration des équipements de récupération d’énergie au niveau de l’ancienne station de dessalement à Laâyoune (15 MDH).

Ces projets, qui permettront d’accompagner la demande croissante en eau potable, portent également sur le renforcement des infrastructures de distribution à Tarfaya, Smara et Boujdour (59 MDH) et des dispositifs de production et de distribution de l’eau potable au village des pêcheurs « Agti El Ghazi » dans la province de Boujdour, ainsi que des équipements de production de l’eau potable dans les villes de Laâyoune, Tarfaya et Boujdour (575 MDH).

Dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, les investissements programmés concernent le renforcement des infrastructures de distribution de l’eau potable (315 MDH), la généralisation de l’eau potable au profit des populations approvisionnées en eau saumâtre ou desservies par des camions-citernes (63 MDH), le renforcement du réseau de distribution à Dakhla (60 MDH) et des dispositifs de production (200 MDH).

Dans la même région, l’Office a établi un programme d’assainissement liquide s’étalant sur la même période pour un investissement global de 292 MDH. Il concerne, pour l’essentiel, la mise en place d’une station de traitement des eaux usées à Dakhla (250 MDH), d’un réseau d’assainissement liquide, d’une station de pompage et d’une station de traitement des eaux rusées au cercle Bir Guendouz (42 MDH).

La prospérité des provinces du sud forte de la vision de Sa Majesté le Roi et de la légitimité historique et séculaire (FPRI)

Le développement inclusif et tous azimuts que connaissent les provinces du sud sont le fruit de la vision perspicace de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a mis sur les rails une série de réformes économiques, sociales et juridiques ayant rendu possible cette dynamique de progrès et de prospérité, proche des aspirations et besoins des citoyens, écrit lundi le prestigieux think tank américain, Foreign Policy Research Institue (FPRI).

« La prospérité des provinces du sud du Royaume, forte de la légitimité historique et séculaire, a été rendue possible grâce à la vision avant-gardiste du Souverain ( ), qui a rendu cette partie du Maroc attractive aux investisseurs étrangers, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie, des infrastructures portuaires et des équipements », souligne l’auteur de cette analyse, Ahmed Charai, éditeur et membre du conseil d’administration de plusieurs think tanks US.

C’est dans le cadre de cette stratégie de développement, qui place le citoyen au centre de ses préoccupations, que Sa Majesté le Roi a mis en place le cadre propice à des investissements de pas moins de dix milliards de dollars pour la construction d’écoles, d’hôpitaux, de centrales électriques et hydrauliques, entre autres, note cet institut de recherche spécialisé dans les questions de sécurité et de géopolitique internationale.

Le FPRI rappelle, dans ce contexte, le lancement par Sa Majesté le Roi, vendredi dernier, du projet de réalisation du complexe industriel intégré de production d’engrais, dans la commune urbaine Al-Marsa (province de Laâyoune).

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud et ambitionne de créer de la richesse localement par une valorisation sur place du phosphate et de renforcer l’avantage concurrentiel du Maroc.

Il devra participer à l’amélioration de la compétitivité de la région, à travers notamment le développement d’un tissu industriel de PME et PMI, et de nouveaux métiers liés aux activités de transformation du phosphate en engrais (ingénierie, construction, maintenance, gestion de projets…).

Dans le même esprit, poursuit le FPRI, un plan de développement socio-économique global a été aussi lancé dans la ville de Dakhla pour une enveloppe budgétaire de plusieurs centaines millions de dollars, faisant observer que cette « nouvelle philosophie de développement », mise en œuvre par le Souverain, a pour finalité de moderniser cette ville et créer de nouvelles opportunités pour les populations.

De même, les investissements portant sur la consolidation des infrastructures portuaires à Dakhla sont de nature « à faire du sud marocain, un hub des ports de la façade atlantique de l’Afrique, en mettant cette région sur la carte mondiale des points de passage incontournables vers le continent », écrit le FPRI.

« Une expertise formidable est ainsi mise à contribution pour atteindre cet objectif de développement avec pour ambition de connecter aussi cette infrastructure portuaire avec l’Europe, notamment à travers les Iles Canaries (Las Palmas) et plus loin encore avec l’Amérique du nord », indique-t-on.

Cette multitude de projets visent à « améliorer les conditions de vie des populations sahraouies », note l’analyse, en constatant que « les populations qui croupissent dans les camps de Tindouf dans des conditions inhumaines caressent l’espoir de pouvoir un jour regagner la Mère Patrie et bénéficier des fruits de cette dynamique de développement dans les provinces du sud ».

C’est pour cette raison, poursuit le FPRI, que des milliers de pensionnaires des camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, arrivent à s’extraire, chaque année, au péril de leur vie des camps et rejoignent le Maroc où « ils mènent une vie dans la dignité et la liberté ».

L’auteur de cette contribution relève, d’autre part, que ce momentum de croissance sous l’impulsion de la vision Royale s’érige « en force de persuasion majeure +soft power+ contre la posture terroriste qu’entretiennent les séparatistes du polisario ».

« Le polisario, qui entretient la chimère d’établir une république à l’image du modèle de la junte militaire algérienne, sévit dans les camps de Tindouf en dictature qui détourne à son propre profit l’aide internationale », déplore le FPRI, ajoutant que la paupérisation caractérisée des camps de Tindouf a poussé la jeunesse dans les bras des recruteurs des groupes terroristes qui sèment feu et sang dans la région sahélo-saharienne, tels que AQMI et Daesh.

La réponse marocaine à ce phénomène, se félicite ce think tank US, a été « de relever de manière substantielle le niveau de vie dans les provinces du sud, comme en témoigne notamment le PIB par habitant qui est supérieur de 50 pc à la moyenne nationale ».

SM le Roi dans les provinces du Sud: Les prescripteurs d’opinion US saluent la régionalisation avancée en marche, appellent Alger et le polisario à se rendre à l’évidence

La visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans les provinces du Sud, qui se déroule dans une ambiance de liesse populaire et de communion d’une rare intensité, est perçue par les experts et prescripteurs d’opinion américains comme étant l’illustration de la mise en marche irréversible de la régionalisation avancée, initiée sous l’impulsion de la vision Royale, en tant que modèle de développement de cette partie du Royaume et vecteur efficient visant la promotion de la démocratie participative.

A Washington, on constate, en effet, que ce nouveau modèle de gouvernance territoriale, né d’une large consultation citoyenne et entre les différentes forces vives de la nation, place le Maroc dans le giron des démocraties soucieuses du bien-être des citoyens et de leurs aspirations légitimes, et se veut aussi la mise en place sur le terrain des instruments institutionnels permettant la promotion de la démocratie participative et inclusive au niveau local.

Les élections régionales, qui s’étaient déroulées au Maroc en septembre dernier, ont donné naissance à des conseils élus au suffrage universel direct. Les présidents de ces instances disposent désormais de pouvoirs exécutifs dans des domaines aussi différents que variés, liés au développement de leurs régions.

Dans le discours adressé par Sa Majesté le Roi à la Nation à l’occasion du 37ème anniversaire de la Glorieuse Marche Verte, le Souverain avait dit : « Nous réaffirmons notre engagement à mettre en oeuvre la régionalisation avancée, en commençant, en premier lieu, par Nos provinces du Sud, au regard de la possibilité qu’elle offre aux populations de participer à la gestion de leurs affaires locales et de contribuer au développement humain intégré et durable. En plus, elle crée un climat mobilisateur porté par une dynamique sociétale prometteuse favorisant l’émergence de nouvelles élites, notamment parmi les femmes et les jeunes, dans le cadre d’une alternance démocratique ouverte au pouvoir ».

Cette dynamique vertueuse, initiée sous le leadership du Souverain, a vu la mise en oeuvre d’investissements colossaux engagés dans cette partie du Royaume depuis leur recouvrement, à la faveur d’efforts essentiels consentis, dans ce sens, en matière d’élargissement et de consolidation des infrastructures, de mise en place et de promotion des services sociaux et de lutte contre la pauvreté.

Lors d’une table ronde abritée en début de semaine par le prestigieux think tank américain, Brookings Institute, le Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka, a tenu à préciser que « le succès de cette dynamique vertueuse a été tel qu’aujourd’hui plusieurs indicateurs socio-économiques dans les provinces du sud sont supérieurs au reste du Royaume, comme en témoigne notamment le PIB par habitant qui est supérieur de 50 pc à la moyenne nationale ».

Autant les 40 dernières années ont été axées sur l’investissement en matière de construction et de consolidation des infrastructures de base, d’élargissement de l’accès aux services sociaux et de lutte contre la pauvreté, « autant les prochaines années donneront corps aux ambitions des populations, tout en véhiculant l’esprit de la régionalisation avancée, de l’autonomie et de la création d’emplois et de richesses », a-t-il souligné.

C’est dans cet esprit que Sa Majesté le Roi avait lancé, depuis Laâyoune en novembre dernier, plusieurs projets à la faveur de la signature de conventions entre les Présidents des conseils régionaux et le gouvernement. Pas moins de dix milliards de dollars ont été engagés en vue de consolider les conducteurs de croissance que sont les secteurs de la pêche, l’agriculture, les phosphates et le tourisme, outre le soutien des investissements privés, la promotion de l’emploi, la création d’entreprises et l’amélioration de la formation.

Vendredi encore, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé à la commune de Foum El Oued, au lancement des travaux de réalisation de la technopôle Foum El Oued-Laâyoune, une cité du savoir et de l’innovation au service du développement des provinces du Sud. Le Souverain a procédé le même jour, au site Phosboucraâ, à la commune urbaine Al-Marsa, au lancement du projet de réalisation du complexe industriel intégré de production d’engrais.

Dans cette stratégie de développement tous azimuts des provinces du sud, la connectivité électrique sera aussi consolidée, l’objectif étant d’arriver à la capacité de transporter et d’exporter l’électricité produite à partir de l’énergie solaire vers d’autres pays. Le but ultime est de créer un hub régional au service de la consolidation des relations de coopération entre le Royaume et les pays subsahariens, tout en étant une source de prospérité et de stabilité.

Face à cette réalité adossée aux droits historiques irréfragables du Royaume sur son Sahara, note le Huffington Post de jeudi dernier, l’Algérie et le polisario doivent se rendre à l’évidence et embrasser les vertus du plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, seule option à même de garantir la prospérité, la stabilité et la sécurité dans la région à laquelle appelle la communauté internationale de tous ses voeux et qui dictent aujourd’hui les priorités de cette dernière dans cette partie du monde.

Aujourd’hui, précise le Huffington dans cette contribution intitulée : « Une chance rare pour la paix dans un contexte de guerre et de migration », aussi bien l’Algérie que le Maroc « font face aux visées extrémistes, d’autant plus que des membres du polisario sont devenus une force d’appoint à des groupes terroristes et trafiquants de drogues transnationaux ».

La situation est devenue « intenable » dans les camps de Tindouf, dans la mesure où la jeune génération commence à appréhender la réalité malheureuse où elle vit avec un œil critique et une attitude révoltée, indique le quotidien US, qui observe que cette jeunesse, sans perspectives d’avenir, ne tolère plus la paupérisation des camps de Tindouf, et leur instrumentalisation par les dirigeants du polisario.

Des experts américains en relations internationales appellent ainsi l’Algérie et le polisario à se soumettre « au verdict de l’Histoire et de la réalité sur le terrain » dans le but de trouver une solution au conflit du Sahara, qui, mettent-ils en garde, donne des ouvertures à une intensification « déstabilisatrice pour toute la région » des activités d’Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique (AQMI) et de Daesh.

C’est dans ce contexte que la promulgation par le Président des Etats-Unis, Barack Obama, de la loi de finances au titre de l’année 2016, consolide encore une fois le soutien de Washington au plan d’autonomie au Sahara, dans la mesure où ce texte de loi stipule sans équivoque que l’aide américaine destinée au Maroc soit affectée à l’ensemble du territoire national, y compris les provinces du sud.

En effet, dans son rapport législatif adossé à la loi de finances 2016, le Congrès, avec ses deux Chambres, a réitéré son soutien bipartisan solide à la politique américaine en vigueur, de longue date, portant sur une solution négociée à la question du Sahara, sur la base du plan d’autonomie, sous souveraineté marocaine. La branche législative va bien au-delà et lance un appel au secteur privé américain à investir dans les provinces du sud. Dont acte !.

Projets d’énergie éolienne à Laâyoune-Sakia El Hamra: Consolidation de l’énergie propre et des grands chantiers de développement

De par son énorme potentiel en matière d’énergie éolienne, la région de Laâyoune-Sakia El Hamra est destinée à constituer un des piliers de la stratégie énergétique à laquelle le Royaume a adhéré grâce aux investissements colossaux réalisés dans ce domaine, lesquels devraient insuffler une nouvelle dynamique aux développements tous azimuts des provinces du Sud aux niveaux économique, social et environnemental.

Ainsi, la région de Laâyoune-Sakia El Hamra a connu le lancement de nombreux projets et chantiers de développement ambitieux, à leur tête le projet d’énergie éolienne de Tarfaya qui vise à contribuer au renforcement des projets d’énergie propre et des chantiers de développement au niveau de la région.

La réalisation de ces projets s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale d’efficacité énergétique qui tend à assurer l’approvisionnement en énergie, avec l’adoption d’une approche basée essentiellement sur le développement durable et l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables.

Selon les données de la société en charge du projet, Nareva Holding, la province de Tarfaya accueillera le plus grand parc de production d’énergie éolienne en Afrique dont la réalisation a nécessité un investissement de 5 milliards de dirhams (MMDH), pour une production de 300 MW grâce à 131 turbines.

La mise en service du parc éolien de Tarfaya a commencé en mars 2014 après son raccordement au réseau national d’électricité, ajoute la même source, tandis que la mise en service de l’ensemble du parc est prévue pour la fin de l’année en cours.

Selon les mêmes données, l’énergie produite par cette station sera exclusivement réservée à l’Office national d’eau potable et d’électricité (ONEE) sur la base d’un contrat d’acquisition qui s’étend sur 20 ans.

Ce projet représente une importante valeur ajoutée pour Tarfaya, vu qu’il contribue à hauteur de 15 pc à la réalisation de l’objectif national éolien du Maroc (2000 MW à l’horizon 2020), ajoute la même source.

Il permettra également de réduire les émissions de CO2 de 900.000 tonnes/an et de réaliser une économie en devises de 200 millions de dollars par an de pétrole importé.

Réalisé en partenariat avec le groupe industriel énergétique français « GDF Suez », ce projet permettra aussi la création de 700 emplois directs pendant la construction et plus de 50 emplois directs pendant la phase d’exploitation.

Il présente un autre avantage, à savoir charger les entreprises marocaines de la réalisation des études et des travaux électriques et de génie civil, ce qui constitue un niveau d’intégration industrielle de plus de 35 pc.

Au niveau de la commune d’Akhfennir (à 100 km au nord de Tarfaya), un parc éolien a été réalisé sur une superficie de 2.000 ha avec une capacité de production qui atteint 100 MW. Opérationnel depuis 2013, ce parc comprend 61 turbines dont chacune produit une électricité de basse tension (690 volts).

Par ailleurs, à Foum El Oued (province de Laâyoune), un parc d’une capacité de 50,6 MW est mis en service depuis 2013. Il compte 22 éoliennes d’une hauteur de 80 m.

Le Maroc ambitionne d’atteindre une production éolienne de 950 MW au niveau de la région Lâayoune-Sakia El Hamra, soit près de 50 pc de la production nationale.

Ainsi, il a été procédé à la réalisation de quatre parcs éoliens d’une capacité de production de 455,25 MW à Tah (300 MW), Akhfennir (100 MW), Laâyoune (50 MW) et (5,25 MW), tandis que trois autres parcs sont en cours de réalisation d’une capacité de production de 350 MW à Lâayoune (50 MW), Boujdour (200 MW) et Akhfennir (100 MW).

La régionalisation avancée, un choix volontariste et irréversible

La régionalisation avancée à laquelle le Maroc a adhéré est un choix volontariste, souverain et irréversible, de nature à permettre à la population locale de gérer ses affaires conformément aux besoins et attentes de chaque région, a affirmé Sabri El Hou, expert en droit international, migration et de la question du Sahara.

Dans une déclaration à la MAP, M. Lhou a souligné que ce choix s’inscrit en harmonie avec la proposition marocaine d’octroyer une large autonomie aux provinces du Sud sous souveraineté marocaine, comme solution sérieuse et crédible au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Les manoeuvres des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume pour mettre en échec les démarches pacifiques et de développement engagées par le Maroc sont vouées à l’échec et ne sauront résister puisque les initiatives marocaines sont favorablement accueillies par la communauté international.

Le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a fait part de son rejet total de toute initiative outre celle du plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, a-t-il dit.

La visite qu’effectue le Souverain dans les provinces du Sud est de nature à impulser une nouvelle dynamique aux projets de développement dans ces régions, a affirmé M. El Hou.

Rappelant le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par le Souverain lors de sa récente visite à Laâyoune, le chercheur a fait observer que ce modèle a été élaboré en intégrant tous les acteurs locaux.

Le Royaume présente ainsi un modèle à suivre au niveau régional et international en matière de gouvernance locale, ce qui a permis au Maroc de renforcer son leadership, comme premier pays de la région ayant élargi les prérogatives de la population locale dans la gestion de ses affaires, a-t-il relevé.

Le Maroc, grâce à la nouvelle organisation territoriale, est devenu le premier pays de la région ayant opté pour la transition vers un système régional avancé, en vertu duquel la population assume les responsabilités inhérentes à la gestion de la chose publique locale et régionale, a estimé l’expert, ajoutant qu’il s’agit d’un projet grandiose qui assoit les bases du modèle marocain vivement salué au niveau international.

Le Maroc oeuvre pour la réussite du processus de la régionalisation avancée, dont la mise en oeuvre effective a été enclenchée au niveau des provinces du Sud, à travers le nouveau projet de développement dans la région qui fait de la participation de la population locale à l’élaboration et l’exécution des plans et politiques de développement, une base pour la réalisation des objectifs de développement, de la prospérité de la population et de la promotion des droits économiques et sociaux.

Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud marque une rupture avec les pratiques ayant entravé le développement de ces provinces

Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud marque une rupture avec toutes les pratiques ayant entravé le processus de développement de ces provinces, a indiqué le président du Conseil de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khattat.

Dans une déclaration à la MAP, M. Khattat a relevé que ce modèle de développement, lancé par SM le Roi Mohammed VI en novembre dernier à Laâyoune, a impliqué dans son élaboration les fils du Sahara, tout en étant clair dans ses objectifs, novateur dans ses orientations et global en termes des secteurs ciblés.

La visite de SM le Roi dans les provinces du Sud illustre l’intéret particulier qu’accorde le Souverain à la mise en oeuvre de ce modèle qui ouvrira des perspectives prometteuses à l’ensemble des régions du Sahara tant sur le plan économique que social, eu égard aux projets d’envergure prévus dans les domaines des infrastructures, de la santé, de la formation, de l’industrie, de l’agriculture et de la pêche maritime, entre autres, a-t-il souligné.

Et d’ajouter que la participation massive des populations des provinces du Sud aux dernières échéances électorales qu’a connu le Maroc reflète la forte adhésion de la population locale à la dynamique de développement dans ces provinces et constitue d’autre part, un message clair et franc aux ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, réaffirmant l’attachement de ces populations à l’unité nationale et au Glorieux Trône Alaouite.

Les chioukhs et notables des tribus sahraouies expriment leur joie à l’occasion de la visite Royale aux provinces du Sud

Les chioukhs et notables des tribus sahraouies ont exprimé, vendredi, leur joie à l’occasion de la visite de SM le Roi Mohammed VI aux provinces du Sud du Royaume ce qui illustre la Haute sollicitude dont le Souverain entoure ces provinces.

Ainsi, ils ont réitéré leur allégeance à SM le Roi, leur indéfectible attachement au Glorieux Trône alaouite et leur constante mobilisation pour la défense des causes nationales.

S’exprimant au nom des populations de ces provinces, ils se sont dits fiers de cette visite qui illustre l’attachement des sahraouis à leur marocanité et à l’intégrité territoriale du Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi, saluant les initiatives et les actions du Souverain en faveur de la prospérité, du développement et du progrès des populations de la région.

Les chioukhs et notables des tribus sahraouies ont réitéré, à cet égard, leur soutien au plan d’autonomie comme la seule solution et le meilleur choix pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain, précisant que les Sahraouis sont fermement convaincus de cette initiative.

Et d’ajouter que l’autonomie des provinces du Sud permettra aux populations locales et aux séquestrés dans les camps de Tindouf de vivre en paix et en sécurité.

« La population sahraouie est fière de cette visite royale des provinces du Sud et poursuivra sa mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume et de la marocanité du Sahara face aux manoeuvres des ennemis de la nation », a déclaré, dans ce sens, l’un des chioukhs des tribus sahraouies, M. Abdellah Salhi.

La visite royale à ces provinces, qui vise à réaliser davantage de progrès et de développement pour les populations, réaffirme une nouvelle fois la Haute sollicitude dont le Souverain entoure les habitants de ces régions, a-t-il dit.

De son côté, le président du Conseil municipal et l’un des chioukhs des tribus sahraouies, M. Moulay Hamdi Ould Errachid, a estimé que la visite royale aux provinces du Sud revêt une grande importance pour les populations qui saisissent cette occasion pour réaffirmer leur étroit attachement au glorieux Trône alaouite.

A cette occasion, M. Ould Errachid a tenu à rappeler les réalisations et projets lancés par SM le Roi dans les provinces du Sud et grâce auxquels ces provinces jouissent désormais de la paix, de la prospérité et des infrastructures dans tous les domaines.

M. Ould Errachid a réitéré l’attachement des populations des provinces du Sud au plan d’autonomie marocain, ajoutant que le développement et les grands chantiers en cours dans ces provinces, notamment en ce qui concerne les infrastructures, le développement social, les institutions et les établissements de santé et d’éducation, sont la meilleure preuve de l’engagement du Royaume sur le chemin de la modernité, du développement, de l’édification de la démocratie et du respect des droits humains de Tanger à Lagouira.

La visite historique de SM le Roi dans les provinces du Sud : « Une étape décisive pour l’avenir de la région et du Royaume »

La visite qu’effectue SM le Roi Mohammed VI dans les provinces du sud est  »une étape décisive pour l’avenir de la région et du Royaume », a souligné la députée européenne Rachida Dati.

Dans le cadre d’une stratégie ambitieuse d’aménagement du territoire et de développement économique du Royaume, ‘SM le Roi donne aux provinces du sud tous les moyens pour un nouveau modèle de développement porteur d’avancées économiques, technologiques et sociales considérables, en faveur de l’ensemble de la population, toutes générations confondues », a affirmé Mme Dati dans un communiqué à la MAP.

L’ancienne garde des Sceaux de la république française a indiqué qu’avec un programme exceptionnel consacré à l’industrie, au tourisme, au développement durable, ou encore à l’éducation et à la recherche, avec des projets d’envergure tels que la technopole de Foum El Oued ou le port de Boujdour, le Souverain ‘démontre une nouvelle fois sa vision ambitieuse pour le Maroc et le peuple marocain », ajoutant que des investissements massifs ont été déployés dans les provinces de Dakhla, Laâyoune et Guelmim, ‘qui entrent ainsi dans la modernité grâce à un plan d’avenir guidé par la volonté sans faille de Sa Majesté le Roi ».

Ces innovations technologiques, ces avancées industrielles, ces progrès économiques et sociaux, dont profite le Maroc dans le respect de ses traditions, de son histoire et de sa culture, font du pays ‘un exemple pour tout un continent et bien au-delà, particulièrement en Europe et aux Etats-Unis », s’est félicitée la députée européenne, rappelant que le Président américain Barack Obama citait publiquement le Maroc pour ‘son attitude exemplaire, le qualifiant notamment de porte-voix d’un Islam éclairé et tolérant, dans un contexte international troublé et instable ».

L’eurodéputée a également souligné que plus que jamais, l’Union européenne a besoin de son partenaire stratégique marocain pour faire face aux nombreux défis communs, appelant l’Europe à ne céder ‘ni aux pressions mensongères, ni aux ennemis de l’unité nationale marocaine ».

Les provinces du Sud du Maroc vivent au rythme d’une « transformation réelle » grâce au leadership de Sa Majesté le Roi

Les provinces du Sud du Maroc vivent au rythme d’une « transformation sur le terrain » à la faveur d’une dynamique de réformes tous azimuts lancée sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a souligné Michael Rubin, ancien responsable au département US de la Défense.

« Depuis l’accession au Trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara connait un changement sur le terrain et dans les faits », a affirmé M. Rubin dans une analyse publiée par le think tank US « American Entreprise Institute », précisant que le niveau de vie dans les provinces du Sud est des plus élevés au Royaume grâce au flux des investissements et à la dynamique créée par des projets structurants de développement durable.

Il a fait observer, dans ce contexte, que le gouvernement marocain se focalise de plus en plus sur l’appui aux secteurs qui constituent le socle du développement durable comme celui des affaires et du tourisme.

Dans l’objectif de renforcer davantage le développement tous azimuts dans cette région du Royaume, le Maroc a décidé d’accorder l’autonomie aux provinces du Sud dans le cadre du projet de la régionalisation avancée, a-t-il indiqué.

M. Rubin a rappelé, à ce propos, que le Souverain avait annoncé à l’occasion du 39è anniversaire de la Marche Verte, ce plan de la régionalisation avancée qui « accorde une autonomie effective et complète au Sahara sous souveraineté marocaine ».

L’ancien responsable au Pentagone a également indiqué que le plan d’autonomie, au lendemain de son annonce, a bénéficié du soutien des Etats Unis qui le qualifient de « proposition sérieuse, crédible et réaliste », et d’une grande majorité bi-partisane de pas moins de 229 congressmen, dont des chefs de file dans les deux chambres de l’institution législative US.

La dernière illustration du soutien américain est clairement reflétée dans la loi de finances des Etats Unis au titre de l’année 2016 qui stipule sans équivoque que l’aide US destinée au Maroc soit affectée à l’ensemble du territoire national, y compris les provinces du sud, a-t-il souligné .

M. Rubin, qui est également expert dans les questions relatives à la région MENA, a fait remarquer que le Maroc et ses provinces du Sud constituent « un havre de sécurité et de stabilité » à travers l’Afrique du nord et le Sahel, alors que des pays voisins, secoués par le « printemps arabe », ont subi une série d’attaques terroristes « dévastatrices ».

L’ancien responsable US a relevé, par ailleurs, qu’au moment où les provinces du Sud récoltent les fruits d’une dynamique vertueuse de réformes, qui puise sa quintessence dans les vertus du développement durable et la dignité humaine, les populations séquestrées dans les camps de Tindouf au Sud-ouest de l’Algérie sont assujetties à une « autocratie marxiste » désuète et aux affres de la pauvreté et la désolation aux mains du polisario.

M. Rubin a constaté également qu’un nombre croissant de pays ne reconnaissent plus la fantomatique « rasd », alors que l’Algérie s’entête à ne pas se rendre à l’évidence et continue de soutenir financièrement cette entité en dépit de ses liens avérés avec des groupes terroristes se réclamant de l’idéologie funeste d’Al-Qaida au Maghreb islamique et de Daesh.

Le modèle de développement des provinces du Sud, un mécanisme d’application et d’accélération de la régionalisation avancée

Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud se veut un mécanisme d’application et d’accélération de la régionalisation avancée, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad.

Elaboré en application des Hautes Orientations royales, ce nouveau modèle de développement représente un nouveau départ pour le développement des provinces du sud et un mécanisme d’application et d’accélération de la régionalisation avancée, a précisé M. Hassad dans une déclaration à la presse à l’issue du Conseil des ministres, présidé samedi à Laâyoune par SM le Roi Mohammed VI.

Le modèle se base, dans son volet économique, sur la valorisation des ressources naturelles et l’investissement de leurs revenues au profit des populations locales, notamment dans les secteurs de la pêche maritime, de l’agriculture, du tourisme, de l’artisanat, des phosphates et des énergies renouvelables, a expliqué le ministre.

Le secteur privé aura un rôle essentiel dans la réalisation de ces projets, d’un coût d’environ 42 milliards de dirhams (MMDH), soit 54 pc de l’enveloppe globale allouée au modèle de développement des provinces du sud (77 MMDH), a-t-il souligné, ajoutant que la contribution de l’Etat est estimée à 30,7 MMDH et celle des régions à 4,7 MMDH.

Les projets figurant dans ce programme seront réalisés durant la période 2016-2022, a précisé M. Hassad.

Et d’ajouter que dans le cadre de la participation de l’Etat à la mise en œuvre de la régionalisation, des ressources financières estimées à 19 MMDH seront réparties entre les trois régions du sud lors des 12 années à venir à hauteur de 7 MMDH pour Laâyoune-Sakia Al Hamra, 6,6 MMDH pour Dakhla-Oued Eddahab et 5,5 MMDH pour Guelmim-Oued Noun.

Il a été procédé également à l’adoption d’une approche contractuelle entre la région et l’Etat dans le cadre de conventions de partenariat pour la réalisation de ces projets, a relevé M. Hassad, qui a cité parmi ces projets d’envergure, le projet de Phosboucraâ et la technopole Foum El Oued, cinq parcs d’énergies renouvelables (éoliennes et solaires), la voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla, le Centre hospitalier universitaire de Laâyoune, le port « Dakhla-Atlantique », la valorisation des produits de la mer et le développement du secteur de l’aquaculture, le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national d’électricité, ainsi que la réalisation d’un projet de dessalement d’eau de mer pour l’irrigation d’une superficie de 5.000 ha.

Le ministre a cité également dans ce cadre des projets relatifs à la culture hassanie et à la promotion des secteurs de l’enseignement, de la formation professionnelle, de l’économie solidaire, de la protection des ressources naturelles et du réaménagement urbain des villes et des centres.

Dans le cadre de l’accompagnement de l’Etat et des institutions nationales compétentes de ces projets et chantiers, le ministre de l’Intérieur a souligné qu’il sera procédé à la consolidation et la consécration des acquis réalisés par le Royaume dans ses choix démocratiques dans le domaine de la protection des droits et des libertés garantis par la Constitution et en matière de promotion de la culture des droits de l’Homme dans ses différentes dimensions telles que reconnues universellement et consacrées par la Constitution en application des Hautes Orientation Royales.

L’assainissement liquide et l’alimentation en eau potable à Dakhla, un pas vers l’amélioration des conditions de vie de la population et la protection de l’écosystème local

Les projets d’assainissement liquide et d’alimentation en eau potable à la ville de Dakhla constituent un pas important vers l’amélioration des conditions de vie de la population et la protection de l’écosystème local.

L’inauguration par SM le Roi Mohammed VI de ces projets témoigne de la Haute sollicitude dont le Souverain n’a eu de cesse d’entourer les provinces du Sud, notamment à travers des projets de qualification urbaine, d’assainissement liquide et de réalisation de stations de traitement des eaux usées, particulièrement dans les centres urbains.

Le projet du renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Dakhla vient ainsi répondre à la demande croissante en eau potable boostée par une urbanisation rapide.

Il porte sur la réalisation et l’équipement de six forages pour le prélèvement d’eau, la pose de 15 km de conduites, la construction d’une station de traitement et de déminéralisation d’une capacité de 17.000 m3/jour, ainsi que la mise en place d’ouvrages de distribution (trois réservoirs et deux stations de pompage).

Bénéficiant à plus de 106.000 habitants et doté d’une enveloppe budgétaire globale de 250 millions de dirhams (MDH), ce projet, financé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), prévoit également la réalisation d’ouvrages complémentaires de déminéralisation au niveau de la station de traitement existante, d’un débit de 9.500 m3/jour.

Pour sa part, le projet d’assainissement liquide de Dakhla est de nature à contribuer à la préservation de l’écosystème de la ville et ne manquera pas d’avoir un impact positif sur la santé, l’environnement et l’économie.

Ce projet, qui vient s’ajouter à ceux déjà réalisés dans le cadre du programme national d’assainissement liquide, contribuera certainement à l’amélioration de la qualité des eaux des fleuves et de baignade.

Il accompagne les autres projets structurants et les chantiers de développement que connaît la ville et qui contribueront sans doute à l’enclenchement d’une importante dynamique socio-économique au niveau de la région Dakhla-Oued Eddahab, et ce en application du nouveau modèle de développement des provinces du Sud.

Le lancement de ces projets d’envergure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision du développement urbain durable dans les différentes régions du Royaume, qui a pour objectif la protection du milieu écologique environnant.

Un montant global estimé à 2,2 milliards de dirhams a été alloué à la réalisation des projets d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement liquide dans les provinces du Sud durant la période 2016-2020.

Selon des données de la direction régionale du sud de l’ONEE (banche Eau), ces projets sont prévus dans le cadre du plan d’investissement de l’Office dans ces provinces.

Ainsi, dans la région Laâyoune-Sakia El Hamra, une enveloppe budgétaire de 868 MDH a été réservée à la généralisation de l’adduction d’eau potable au profit des localités qui sont actuellement approvisionnées en eau saumâtre ou desservies par des camions-citernes (93 MDH) et à la restauration des équipements de récupération d’énergie au niveau de l’ancienne station de dessalement à Laâyoune (15 MDH).

Ces projets, qui permettront d’accompagner la demande croissante en eau potable, portent également sur le renforcement des infrastructures de distribution à Tarfaya, Smara et Boujdour (59 MDH) et des dispositifs de production et de distribution de l’eau potable au village des pêcheurs « Agti El Ghazi » dans la province de Boujdour, ainsi que des équipements de production de l’eau potable dans les villes de Laâyoune, Tarfaya et Boujdour (575 MDH).

Dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, les investissements programmés concernent le renforcement des infrastructures de distribution de l’eau potable (315 MDH), la généralisation de l’eau potable au profit des populations approvisionnées en eau saumâtre ou desservies par des camions-citernes (63 MDH), le renforcement du réseau de distribution à Dakhla (60 MDH) et des dispositifs de production (200 MDH).

Dans la même région, l’Office a établi un programme d’assainissement liquide s’étalant sur la même période pour un investissement global de 292 MDH. Il concerne, pour l’essentiel, la mise en place d’une station de traitement des eaux usées à Dakhla (250 MDH), d’un réseau d’assainissement liquide, d’une station de pompage et d’une station de traitement des eaux rusées au cercle Bir Guendouz (42 MDH).

La prospérité des provinces du sud forte de la vision de Sa Majesté le Roi et de la légitimité historique et séculaire (FPRI)

Le développement inclusif et tous azimuts que connaissent les provinces du sud sont le fruit de la vision perspicace de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a mis sur les rails une série de réformes économiques, sociales et juridiques ayant rendu possible cette dynamique de progrès et de prospérité, proche des aspirations et besoins des citoyens, écrit lundi le prestigieux think tank américain, Foreign Policy Research Institue (FPRI).

« La prospérité des provinces du sud du Royaume, forte de la légitimité historique et séculaire, a été rendue possible grâce à la vision avant-gardiste du Souverain ( ), qui a rendu cette partie du Maroc attractive aux investisseurs étrangers, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie, des infrastructures portuaires et des équipements », souligne l’auteur de cette analyse, Ahmed Charai, éditeur et membre du conseil d’administration de plusieurs think tanks US.

C’est dans le cadre de cette stratégie de développement, qui place le citoyen au centre de ses préoccupations, que Sa Majesté le Roi a mis en place le cadre propice à des investissements de pas moins de dix milliards de dollars pour la construction d’écoles, d’hôpitaux, de centrales électriques et hydrauliques, entre autres, note cet institut de recherche spécialisé dans les questions de sécurité et de géopolitique internationale.

Le FPRI rappelle, dans ce contexte, le lancement par Sa Majesté le Roi, vendredi dernier, du projet de réalisation du complexe industriel intégré de production d’engrais, dans la commune urbaine Al-Marsa (province de Laâyoune).

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud et ambitionne de créer de la richesse localement par une valorisation sur place du phosphate et de renforcer l’avantage concurrentiel du Maroc.

Il devra participer à l’amélioration de la compétitivité de la région, à travers notamment le développement d’un tissu industriel de PME et PMI, et de nouveaux métiers liés aux activités de transformation du phosphate en engrais (ingénierie, construction, maintenance, gestion de projets…).

Dans le même esprit, poursuit le FPRI, un plan de développement socio-économique global a été aussi lancé dans la ville de Dakhla pour une enveloppe budgétaire de plusieurs centaines millions de dollars, faisant observer que cette « nouvelle philosophie de développement », mise en œuvre par le Souverain, a pour finalité de moderniser cette ville et créer de nouvelles opportunités pour les populations.

De même, les investissements portant sur la consolidation des infrastructures portuaires à Dakhla sont de nature « à faire du sud marocain, un hub des ports de la façade atlantique de l’Afrique, en mettant cette région sur la carte mondiale des points de passage incontournables vers le continent », écrit le FPRI.

« Une expertise formidable est ainsi mise à contribution pour atteindre cet objectif de développement avec pour ambition de connecter aussi cette infrastructure portuaire avec l’Europe, notamment à travers les Iles Canaries (Las Palmas) et plus loin encore avec l’Amérique du nord », indique-t-on.

Cette multitude de projets visent à « améliorer les conditions de vie des populations sahraouies », note l’analyse, en constatant que « les populations qui croupissent dans les camps de Tindouf dans des conditions inhumaines caressent l’espoir de pouvoir un jour regagner la Mère Patrie et bénéficier des fruits de cette dynamique de développement dans les provinces du sud ».

C’est pour cette raison, poursuit le FPRI, que des milliers de pensionnaires des camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, arrivent à s’extraire, chaque année, au péril de leur vie des camps et rejoignent le Maroc où « ils mènent une vie dans la dignité et la liberté ».

L’auteur de cette contribution relève, d’autre part, que ce momentum de croissance sous l’impulsion de la vision Royale s’érige « en force de persuasion majeure +soft power+ contre la posture terroriste qu’entretiennent les séparatistes du polisario ».

« Le polisario, qui entretient la chimère d’établir une république à l’image du modèle de la junte militaire algérienne, sévit dans les camps de Tindouf en dictature qui détourne à son propre profit l’aide internationale », déplore le FPRI, ajoutant que la paupérisation caractérisée des camps de Tindouf a poussé la jeunesse dans les bras des recruteurs des groupes terroristes qui sèment feu et sang dans la région sahélo-saharienne, tels que AQMI et Daesh.

La réponse marocaine à ce phénomène, se félicite ce think tank US, a été « de relever de manière substantielle le niveau de vie dans les provinces du sud, comme en témoigne notamment le PIB par habitant qui est supérieur de 50 pc à la moyenne nationale ».

SM le Roi dans les provinces du Sud: Les prescripteurs d’opinion US saluent la régionalisation avancée en marche, appellent Alger et le polisario à se rendre à l’évidence

La visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans les provinces du Sud, qui se déroule dans une ambiance de liesse populaire et de communion d’une rare intensité, est perçue par les experts et prescripteurs d’opinion américains comme étant l’illustration de la mise en marche irréversible de la régionalisation avancée, initiée sous l’impulsion de la vision Royale, en tant que modèle de développement de cette partie du Royaume et vecteur efficient visant la promotion de la démocratie participative.

A Washington, on constate, en effet, que ce nouveau modèle de gouvernance territoriale, né d’une large consultation citoyenne et entre les différentes forces vives de la nation, place le Maroc dans le giron des démocraties soucieuses du bien-être des citoyens et de leurs aspirations légitimes, et se veut aussi la mise en place sur le terrain des instruments institutionnels permettant la promotion de la démocratie participative et inclusive au niveau local.

Les élections régionales, qui s’étaient déroulées au Maroc en septembre dernier, ont donné naissance à des conseils élus au suffrage universel direct. Les présidents de ces instances disposent désormais de pouvoirs exécutifs dans des domaines aussi différents que variés, liés au développement de leurs régions.

Dans le discours adressé par Sa Majesté le Roi à la Nation à l’occasion du 37ème anniversaire de la Glorieuse Marche Verte, le Souverain avait dit : « Nous réaffirmons notre engagement à mettre en oeuvre la régionalisation avancée, en commençant, en premier lieu, par Nos provinces du Sud, au regard de la possibilité qu’elle offre aux populations de participer à la gestion de leurs affaires locales et de contribuer au développement humain intégré et durable. En plus, elle crée un climat mobilisateur porté par une dynamique sociétale prometteuse favorisant l’émergence de nouvelles élites, notamment parmi les femmes et les jeunes, dans le cadre d’une alternance démocratique ouverte au pouvoir ».

Cette dynamique vertueuse, initiée sous le leadership du Souverain, a vu la mise en oeuvre d’investissements colossaux engagés dans cette partie du Royaume depuis leur recouvrement, à la faveur d’efforts essentiels consentis, dans ce sens, en matière d’élargissement et de consolidation des infrastructures, de mise en place et de promotion des services sociaux et de lutte contre la pauvreté.

Lors d’une table ronde abritée en début de semaine par le prestigieux think tank américain, Brookings Institute, le Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka, a tenu à préciser que « le succès de cette dynamique vertueuse a été tel qu’aujourd’hui plusieurs indicateurs socio-économiques dans les provinces du sud sont supérieurs au reste du Royaume, comme en témoigne notamment le PIB par habitant qui est supérieur de 50 pc à la moyenne nationale ».

Autant les 40 dernières années ont été axées sur l’investissement en matière de construction et de consolidation des infrastructures de base, d’élargissement de l’accès aux services sociaux et de lutte contre la pauvreté, « autant les prochaines années donneront corps aux ambitions des populations, tout en véhiculant l’esprit de la régionalisation avancée, de l’autonomie et de la création d’emplois et de richesses », a-t-il souligné.

C’est dans cet esprit que Sa Majesté le Roi avait lancé, depuis Laâyoune en novembre dernier, plusieurs projets à la faveur de la signature de conventions entre les Présidents des conseils régionaux et le gouvernement. Pas moins de dix milliards de dollars ont été engagés en vue de consolider les conducteurs de croissance que sont les secteurs de la pêche, l’agriculture, les phosphates et le tourisme, outre le soutien des investissements privés, la promotion de l’emploi, la création d’entreprises et l’amélioration de la formation.

Vendredi encore, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé à la commune de Foum El Oued, au lancement des travaux de réalisation de la technopôle Foum El Oued-Laâyoune, une cité du savoir et de l’innovation au service du développement des provinces du Sud. Le Souverain a procédé le même jour, au site Phosboucraâ, à la commune urbaine Al-Marsa, au lancement du projet de réalisation du complexe industriel intégré de production d’engrais.

Dans cette stratégie de développement tous azimuts des provinces du sud, la connectivité électrique sera aussi consolidée, l’objectif étant d’arriver à la capacité de transporter et d’exporter l’électricité produite à partir de l’énergie solaire vers d’autres pays. Le but ultime est de créer un hub régional au service de la consolidation des relations de coopération entre le Royaume et les pays subsahariens, tout en étant une source de prospérité et de stabilité.

Face à cette réalité adossée aux droits historiques irréfragables du Royaume sur son Sahara, note le Huffington Post de jeudi dernier, l’Algérie et le polisario doivent se rendre à l’évidence et embrasser les vertus du plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, seule option à même de garantir la prospérité, la stabilité et la sécurité dans la région à laquelle appelle la communauté internationale de tous ses voeux et qui dictent aujourd’hui les priorités de cette dernière dans cette partie du monde.

Aujourd’hui, précise le Huffington dans cette contribution intitulée : « Une chance rare pour la paix dans un contexte de guerre et de migration », aussi bien l’Algérie que le Maroc « font face aux visées extrémistes, d’autant plus que des membres du polisario sont devenus une force d’appoint à des groupes terroristes et trafiquants de drogues transnationaux ».

La situation est devenue « intenable » dans les camps de Tindouf, dans la mesure où la jeune génération commence à appréhender la réalité malheureuse où elle vit avec un œil critique et une attitude révoltée, indique le quotidien US, qui observe que cette jeunesse, sans perspectives d’avenir, ne tolère plus la paupérisation des camps de Tindouf, et leur instrumentalisation par les dirigeants du polisario.

Des experts américains en relations internationales appellent ainsi l’Algérie et le polisario à se soumettre « au verdict de l’Histoire et de la réalité sur le terrain » dans le but de trouver une solution au conflit du Sahara, qui, mettent-ils en garde, donne des ouvertures à une intensification « déstabilisatrice pour toute la région » des activités d’Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique (AQMI) et de Daesh.

C’est dans ce contexte que la promulgation par le Président des Etats-Unis, Barack Obama, de la loi de finances au titre de l’année 2016, consolide encore une fois le soutien de Washington au plan d’autonomie au Sahara, dans la mesure où ce texte de loi stipule sans équivoque que l’aide américaine destinée au Maroc soit affectée à l’ensemble du territoire national, y compris les provinces du sud.

En effet, dans son rapport législatif adossé à la loi de finances 2016, le Congrès, avec ses deux Chambres, a réitéré son soutien bipartisan solide à la politique américaine en vigueur, de longue date, portant sur une solution négociée à la question du Sahara, sur la base du plan d’autonomie, sous souveraineté marocaine. La branche législative va bien au-delà et lance un appel au secteur privé américain à investir dans les provinces du sud. Dont acte !.

Projets d’énergie éolienne à Laâyoune-Sakia El Hamra: Consolidation de l’énergie propre et des grands chantiers de développement

De par son énorme potentiel en matière d’énergie éolienne, la région de Laâyoune-Sakia El Hamra est destinée à constituer un des piliers de la stratégie énergétique à laquelle le Royaume a adhéré grâce aux investissements colossaux réalisés dans ce domaine, lesquels devraient insuffler une nouvelle dynamique aux développements tous azimuts des provinces du Sud aux niveaux économique, social et environnemental.

Ainsi, la région de Laâyoune-Sakia El Hamra a connu le lancement de nombreux projets et chantiers de développement ambitieux, à leur tête le projet d’énergie éolienne de Tarfaya qui vise à contribuer au renforcement des projets d’énergie propre et des chantiers de développement au niveau de la région.

La réalisation de ces projets s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale d’efficacité énergétique qui tend à assurer l’approvisionnement en énergie, avec l’adoption d’une approche basée essentiellement sur le développement durable et l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables.

Selon les données de la société en charge du projet, Nareva Holding, la province de Tarfaya accueillera le plus grand parc de production d’énergie éolienne en Afrique dont la réalisation a nécessité un investissement de 5 milliards de dirhams (MMDH), pour une production de 300 MW grâce à 131 turbines.

La mise en service du parc éolien de Tarfaya a commencé en mars 2014 après son raccordement au réseau national d’électricité, ajoute la même source, tandis que la mise en service de l’ensemble du parc est prévue pour la fin de l’année en cours.

Selon les mêmes données, l’énergie produite par cette station sera exclusivement réservée à l’Office national d’eau potable et d’électricité (ONEE) sur la base d’un contrat d’acquisition qui s’étend sur 20 ans.

Ce projet représente une importante valeur ajoutée pour Tarfaya, vu qu’il contribue à hauteur de 15 pc à la réalisation de l’objectif national éolien du Maroc (2000 MW à l’horizon 2020), ajoute la même source.

Il permettra également de réduire les émissions de CO2 de 900.000 tonnes/an et de réaliser une économie en devises de 200 millions de dollars par an de pétrole importé.

Réalisé en partenariat avec le groupe industriel énergétique français « GDF Suez », ce projet permettra aussi la création de 700 emplois directs pendant la construction et plus de 50 emplois directs pendant la phase d’exploitation.

Il présente un autre avantage, à savoir charger les entreprises marocaines de la réalisation des études et des travaux électriques et de génie civil, ce qui constitue un niveau d’intégration industrielle de plus de 35 pc.

Au niveau de la commune d’Akhfennir (à 100 km au nord de Tarfaya), un parc éolien a été réalisé sur une superficie de 2.000 ha avec une capacité de production qui atteint 100 MW. Opérationnel depuis 2013, ce parc comprend 61 turbines dont chacune produit une électricité de basse tension (690 volts).

Par ailleurs, à Foum El Oued (province de Laâyoune), un parc d’une capacité de 50,6 MW est mis en service depuis 2013. Il compte 22 éoliennes d’une hauteur de 80 m.

Le Maroc ambitionne d’atteindre une production éolienne de 950 MW au niveau de la région Lâayoune-Sakia El Hamra, soit près de 50 pc de la production nationale.

Ainsi, il a été procédé à la réalisation de quatre parcs éoliens d’une capacité de production de 455,25 MW à Tah (300 MW), Akhfennir (100 MW), Laâyoune (50 MW) et (5,25 MW), tandis que trois autres parcs sont en cours de réalisation d’une capacité de production de 350 MW à Lâayoune (50 MW), Boujdour (200 MW) et Akhfennir (100 MW).

La régionalisation avancée, un choix volontariste et irréversible

La régionalisation avancée à laquelle le Maroc a adhéré est un choix volontariste, souverain et irréversible, de nature à permettre à la population locale de gérer ses affaires conformément aux besoins et attentes de chaque région, a affirmé Sabri El Hou, expert en droit international, migration et de la question du Sahara.

Dans une déclaration à la MAP, M. Lhou a souligné que ce choix s’inscrit en harmonie avec la proposition marocaine d’octroyer une large autonomie aux provinces du Sud sous souveraineté marocaine, comme solution sérieuse et crédible au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Les manoeuvres des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume pour mettre en échec les démarches pacifiques et de développement engagées par le Maroc sont vouées à l’échec et ne sauront résister puisque les initiatives marocaines sont favorablement accueillies par la communauté international.

Le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a fait part de son rejet total de toute initiative outre celle du plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, a-t-il dit.

La visite qu’effectue le Souverain dans les provinces du Sud est de nature à impulser une nouvelle dynamique aux projets de développement dans ces régions, a affirmé M. El Hou.

Rappelant le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par le Souverain lors de sa récente visite à Laâyoune, le chercheur a fait observer que ce modèle a été élaboré en intégrant tous les acteurs locaux.

Le Royaume présente ainsi un modèle à suivre au niveau régional et international en matière de gouvernance locale, ce qui a permis au Maroc de renforcer son leadership, comme premier pays de la région ayant élargi les prérogatives de la population locale dans la gestion de ses affaires, a-t-il relevé.

Le Maroc, grâce à la nouvelle organisation territoriale, est devenu le premier pays de la région ayant opté pour la transition vers un système régional avancé, en vertu duquel la population assume les responsabilités inhérentes à la gestion de la chose publique locale et régionale, a estimé l’expert, ajoutant qu’il s’agit d’un projet grandiose qui assoit les bases du modèle marocain vivement salué au niveau international.

Le Maroc oeuvre pour la réussite du processus de la régionalisation avancée, dont la mise en oeuvre effective a été enclenchée au niveau des provinces du Sud, à travers le nouveau projet de développement dans la région qui fait de la participation de la population locale à l’élaboration et l’exécution des plans et politiques de développement, une base pour la réalisation des objectifs de développement, de la prospérité de la population et de la promotion des droits économiques et sociaux.

Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud marque une rupture avec les pratiques ayant entravé le développement de ces provinces

Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud marque une rupture avec toutes les pratiques ayant entravé le processus de développement de ces provinces, a indiqué le président du Conseil de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khattat.

Dans une déclaration à la MAP, M. Khattat a relevé que ce modèle de développement, lancé par SM le Roi Mohammed VI en novembre dernier à Laâyoune, a impliqué dans son élaboration les fils du Sahara, tout en étant clair dans ses objectifs, novateur dans ses orientations et global en termes des secteurs ciblés.

La visite de SM le Roi dans les provinces du Sud illustre l’intéret particulier qu’accorde le Souverain à la mise en oeuvre de ce modèle qui ouvrira des perspectives prometteuses à l’ensemble des régions du Sahara tant sur le plan économique que social, eu égard aux projets d’envergure prévus dans les domaines des infrastructures, de la santé, de la formation, de l’industrie, de l’agriculture et de la pêche maritime, entre autres, a-t-il souligné.

Et d’ajouter que la participation massive des populations des provinces du Sud aux dernières échéances électorales qu’a connu le Maroc reflète la forte adhésion de la population locale à la dynamique de développement dans ces provinces et constitue d’autre part, un message clair et franc aux ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, réaffirmant l’attachement de ces populations à l’unité nationale et au Glorieux Trône Alaouite.

Les chioukhs et notables des tribus sahraouies expriment leur joie à l’occasion de la visite Royale aux provinces du Sud

Les chioukhs et notables des tribus sahraouies ont exprimé, vendredi, leur joie à l’occasion de la visite de SM le Roi Mohammed VI aux provinces du Sud du Royaume ce qui illustre la Haute sollicitude dont le Souverain entoure ces provinces.

Ainsi, ils ont réitéré leur allégeance à SM le Roi, leur indéfectible attachement au Glorieux Trône alaouite et leur constante mobilisation pour la défense des causes nationales.

S’exprimant au nom des populations de ces provinces, ils se sont dits fiers de cette visite qui illustre l’attachement des sahraouis à leur marocanité et à l’intégrité territoriale du Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi, saluant les initiatives et les actions du Souverain en faveur de la prospérité, du développement et du progrès des populations de la région.

Les chioukhs et notables des tribus sahraouies ont réitéré, à cet égard, leur soutien au plan d’autonomie comme la seule solution et le meilleur choix pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain, précisant que les Sahraouis sont fermement convaincus de cette initiative.

Et d’ajouter que l’autonomie des provinces du Sud permettra aux populations locales et aux séquestrés dans les camps de Tindouf de vivre en paix et en sécurité.

« La population sahraouie est fière de cette visite royale des provinces du Sud et poursuivra sa mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume et de la marocanité du Sahara face aux manoeuvres des ennemis de la nation », a déclaré, dans ce sens, l’un des chioukhs des tribus sahraouies, M. Abdellah Salhi.

La visite royale à ces provinces, qui vise à réaliser davantage de progrès et de développement pour les populations, réaffirme une nouvelle fois la Haute sollicitude dont le Souverain entoure les habitants de ces régions, a-t-il dit.

De son côté, le président du Conseil municipal et l’un des chioukhs des tribus sahraouies, M. Moulay Hamdi Ould Errachid, a estimé que la visite royale aux provinces du Sud revêt une grande importance pour les populations qui saisissent cette occasion pour réaffirmer leur étroit attachement au glorieux Trône alaouite.

A cette occasion, M. Ould Errachid a tenu à rappeler les réalisations et projets lancés par SM le Roi dans les provinces du Sud et grâce auxquels ces provinces jouissent désormais de la paix, de la prospérité et des infrastructures dans tous les domaines.

M. Ould Errachid a réitéré l’attachement des populations des provinces du Sud au plan d’autonomie marocain, ajoutant que le développement et les grands chantiers en cours dans ces provinces, notamment en ce qui concerne les infrastructures, le développement social, les institutions et les établissements de santé et d’éducation, sont la meilleure preuve de l’engagement du Royaume sur le chemin de la modernité, du développement, de l’édification de la démocratie et du respect des droits humains de Tanger à Lagouira.

La visite historique de SM le Roi dans les provinces du Sud : « Une étape décisive pour l’avenir de la région et du Royaume »

La visite qu’effectue SM le Roi Mohammed VI dans les provinces du sud est  »une étape décisive pour l’avenir de la région et du Royaume », a souligné la députée européenne Rachida Dati.

Dans le cadre d’une stratégie ambitieuse d’aménagement du territoire et de développement économique du Royaume, ‘SM le Roi donne aux provinces du sud tous les moyens pour un nouveau modèle de développement porteur d’avancées économiques, technologiques et sociales considérables, en faveur de l’ensemble de la population, toutes générations confondues », a affirmé Mme Dati dans un communiqué à la MAP.

L’ancienne garde des Sceaux de la république française a indiqué qu’avec un programme exceptionnel consacré à l’industrie, au tourisme, au développement durable, ou encore à l’éducation et à la recherche, avec des projets d’envergure tels que la technopole de Foum El Oued ou le port de Boujdour, le Souverain ‘démontre une nouvelle fois sa vision ambitieuse pour le Maroc et le peuple marocain », ajoutant que des investissements massifs ont été déployés dans les provinces de Dakhla, Laâyoune et Guelmim, ‘qui entrent ainsi dans la modernité grâce à un plan d’avenir guidé par la volonté sans faille de Sa Majesté le Roi ».

Ces innovations technologiques, ces avancées industrielles, ces progrès économiques et sociaux, dont profite le Maroc dans le respect de ses traditions, de son histoire et de sa culture, font du pays ‘un exemple pour tout un continent et bien au-delà, particulièrement en Europe et aux Etats-Unis », s’est félicitée la députée européenne, rappelant que le Président américain Barack Obama citait publiquement le Maroc pour ‘son attitude exemplaire, le qualifiant notamment de porte-voix d’un Islam éclairé et tolérant, dans un contexte international troublé et instable ».

L’eurodéputée a également souligné que plus que jamais, l’Union européenne a besoin de son partenaire stratégique marocain pour faire face aux nombreux défis communs, appelant l’Europe à ne céder ‘ni aux pressions mensongères, ni aux ennemis de l’unité nationale marocaine ».

Les provinces du Sud du Maroc vivent au rythme d’une « transformation réelle » grâce au leadership de Sa Majesté le Roi

Les provinces du Sud du Maroc vivent au rythme d’une « transformation sur le terrain » à la faveur d’une dynamique de réformes tous azimuts lancée sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a souligné Michael Rubin, ancien responsable au département US de la Défense.

« Depuis l’accession au Trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara connait un changement sur le terrain et dans les faits », a affirmé M. Rubin dans une analyse publiée par le think tank US « American Entreprise Institute », précisant que le niveau de vie dans les provinces du Sud est des plus élevés au Royaume grâce au flux des investissements et à la dynamique créée par des projets structurants de développement durable.

Il a fait observer, dans ce contexte, que le gouvernement marocain se focalise de plus en plus sur l’appui aux secteurs qui constituent le socle du développement durable comme celui des affaires et du tourisme.

Dans l’objectif de renforcer davantage le développement tous azimuts dans cette région du Royaume, le Maroc a décidé d’accorder l’autonomie aux provinces du Sud dans le cadre du projet de la régionalisation avancée, a-t-il indiqué.

M. Rubin a rappelé, à ce propos, que le Souverain avait annoncé à l’occasion du 39è anniversaire de la Marche Verte, ce plan de la régionalisation avancée qui « accorde une autonomie effective et complète au Sahara sous souveraineté marocaine ».

L’ancien responsable au Pentagone a également indiqué que le plan d’autonomie, au lendemain de son annonce, a bénéficié du soutien des Etats Unis qui le qualifient de « proposition sérieuse, crédible et réaliste », et d’une grande majorité bi-partisane de pas moins de 229 congressmen, dont des chefs de file dans les deux chambres de l’institution législative US.

La dernière illustration du soutien américain est clairement reflétée dans la loi de finances des Etats Unis au titre de l’année 2016 qui stipule sans équivoque que l’aide US destinée au Maroc soit affectée à l’ensemble du territoire national, y compris les provinces du sud, a-t-il souligné .

M. Rubin, qui est également expert dans les questions relatives à la région MENA, a fait remarquer que le Maroc et ses provinces du Sud constituent « un havre de sécurité et de stabilité » à travers l’Afrique du nord et le Sahel, alors que des pays voisins, secoués par le « printemps arabe », ont subi une série d’attaques terroristes « dévastatrices ».

L’ancien responsable US a relevé, par ailleurs, qu’au moment où les provinces du Sud récoltent les fruits d’une dynamique vertueuse de réformes, qui puise sa quintessence dans les vertus du développement durable et la dignité humaine, les populations séquestrées dans les camps de Tindouf au Sud-ouest de l’Algérie sont assujetties à une « autocratie marxiste » désuète et aux affres de la pauvreté et la désolation aux mains du polisario.

M. Rubin a constaté également qu’un nombre croissant de pays ne reconnaissent plus la fantomatique « rasd », alors que l’Algérie s’entête à ne pas se rendre à l’évidence et continue de soutenir financièrement cette entité en dépit de ses liens avérés avec des groupes terroristes se réclamant de l’idéologie funeste d’Al-Qaida au Maghreb islamique et de Daesh.

Le modèle de développement des provinces du Sud, un mécanisme d’application et d’accélération de la régionalisation avancée

Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud se veut un mécanisme d’application et d’accélération de la régionalisation avancée, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad.

Elaboré en application des Hautes Orientations royales, ce nouveau modèle de développement représente un nouveau départ pour le développement des provinces du sud et un mécanisme d’application et d’accélération de la régionalisation avancée, a précisé M. Hassad dans une déclaration à la presse à l’issue du Conseil des ministres, présidé samedi à Laâyoune par SM le Roi Mohammed VI.

Le modèle se base, dans son volet économique, sur la valorisation des ressources naturelles et l’investissement de leurs revenues au profit des populations locales, notamment dans les secteurs de la pêche maritime, de l’agriculture, du tourisme, de l’artisanat, des phosphates et des énergies renouvelables, a expliqué le ministre.

Le secteur privé aura un rôle essentiel dans la réalisation de ces projets, d’un coût d’environ 42 milliards de dirhams (MMDH), soit 54 pc de l’enveloppe globale allouée au modèle de développement des provinces du sud (77 MMDH), a-t-il souligné, ajoutant que la contribution de l’Etat est estimée à 30,7 MMDH et celle des régions à 4,7 MMDH.

Les projets figurant dans ce programme seront réalisés durant la période 2016-2022, a précisé M. Hassad.

Et d’ajouter que dans le cadre de la participation de l’Etat à la mise en œuvre de la régionalisation, des ressources financières estimées à 19 MMDH seront réparties entre les trois régions du sud lors des 12 années à venir à hauteur de 7 MMDH pour Laâyoune-Sakia Al Hamra, 6,6 MMDH pour Dakhla-Oued Eddahab et 5,5 MMDH pour Guelmim-Oued Noun.

Il a été procédé également à l’adoption d’une approche contractuelle entre la région et l’Etat dans le cadre de conventions de partenariat pour la réalisation de ces projets, a relevé M. Hassad, qui a cité parmi ces projets d’envergure, le projet de Phosboucraâ et la technopole Foum El Oued, cinq parcs d’énergies renouvelables (éoliennes et solaires), la voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla, le Centre hospitalier universitaire de Laâyoune, le port « Dakhla-Atlantique », la valorisation des produits de la mer et le développement du secteur de l’aquaculture, le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national d’électricité, ainsi que la réalisation d’un projet de dessalement d’eau de mer pour l’irrigation d’une superficie de 5.000 ha.

Le ministre a cité également dans ce cadre des projets relatifs à la culture hassanie et à la promotion des secteurs de l’enseignement, de la formation professionnelle, de l’économie solidaire, de la protection des ressources naturelles et du réaménagement urbain des villes et des centres.

Dans le cadre de l’accompagnement de l’Etat et des institutions nationales compétentes de ces projets et chantiers, le ministre de l’Intérieur a souligné qu’il sera procédé à la consolidation et la consécration des acquis réalisés par le Royaume dans ses choix démocratiques dans le domaine de la protection des droits et des libertés garantis par la Constitution et en matière de promotion de la culture des droits de l’Homme dans ses différentes dimensions telles que reconnues universellement et consacrées par la Constitution en application des Hautes Orientation Royales.

Source : La visite Royale aux provinces du Sud | Maroc.ma

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